Blue.Silence

Cette putain de morsure brulant a l'équinox de ma vie.

Mardi 9 juin 2015 à 2:37

En soit, je ne suis pas heureuse. Je suis juste une personne hérante. Par là, j'exprime simplement que je suis comme ces milliards que chacun de nous croise tout au long d'un voyage, d'une marche, ou simplement d'une seconde ou l'on lève les yeux de notre nombril. Je suis détruite. Je suis vide de sens, je ne sais pas à quel moment ma vie s'est arretée, a quel instant j'ai arreté de respirer. Je ne suis plus. Je suis ivre de cette douleur, ivre de ces verres vidés en une fraction de seconde, ivre de ce temps terne, lasse. Oui, je sais j'ai tenté, tenté de regarder à travers d'autres visages; j'ai gouté à d'autre amant que lui, lui qui a réussi à détruire mon âme. Lui qui a brulé mon ame, lui qui a préférer son sexe, son égoisme, son non cadre. Simplement.
Oui j'aurais préféré mourir, oui j'aurais voulu être a mon tour la plus belle des connasses égoistes. Je voyais déjà ce corps mortifié, je sentais déjà la mort envahir mes veines, envahir mon coeur, le rythme d'un coeur seul alors qu'il ne battait meme pas pour ma vie. Je n'avais plus de raison de lutter, puisque à dire vrai, ma vie n'était qu'une putain de procuration. Une procuration donnant l'occasion d'être une serpilière dont on se sert pour faire le ménage. Ou alors, tout en restant dans une délicatesse vulgaire; une chose  qu'on baise dans des pulsions animales parce que la baise avec moi ne devait pas être si mauvaise. Tant bien que je devais pas si mal sucé puisqu'il a faillit en redemandé après m'avoir gentillement remercier de l'avoir sortie de la merde en me poussant vers la porte. En soit, il m'a poussée dans le vide, mais le premier étage n'a pas voulu de ma mort. Du moins, la culpabilité n'étouffe pas. Je te hais. Je te hais tellement, par tout les pores de ma peau. L'idée de ta pénétration me révulse, l'idée de ton plaisir me donne envie de vomir, l'idée de mon désir de toi me donne envie de creuver. Ô mon doux Connard, je dégueule ton hypocrisie. Et par dessus ton j'encule ton amour.
Ta vie va redevenir la même puisque tu n'as aucune once de lucidité, et que tu détruis tout. Tu es simplement un putain d'impuissant, menteur, égoiste. Même te nommer monsieur te donne l'importance que tu n'as pas. tu n'es rien d'un homme, tu n'es qu'une rave; un loque humaine qui préfére prendre un chemin de simplicité, plutot que d'affronter les choses. Les privations te font peur, simplement car tu es un enfant qui se prend  pour un adulte. En fin de compte tu n'as rien. Et tu as perdu ta porte de survis. Connard finit.

Lundi 5 mai 2014 à 21:18

www.youtube.com/watch

Plus rien autour de moi, simplement le néant. Le bruit n'était plus. Seul le vent parvenait à mon visage comme si le temps c'était arrêté au moment ou mon corps avait retrouver le tien. Le moment ou mon coeur s'est compressé dans ma poitrine et que mes yeux ont redécouvert les tiens. L'horloge s'était arrêtée ; 12h04. Précis, peut être. Mais c'est ce moment de réalité ou j'ai ressenti. Quelque chose, un de ces sentiments infimes, un parmi cette liste non-exhaustive à laquelle nous sommes confrontés dès que nous essayons d'amener de la vie à notre existence. Cette seconde m'a parue aussi longue que minime. Chaque moment est unique, autant que chaque aspiration qu'on veut se donner. 

Des mois, des mois ensembles, tu me manques. Les débuts me manquent, ces mois où nous parlions encore.
Il paraît que l'amour - ou ce sentiment amoureux - ne fait pas tout... En effet, t'aimer ne fait pas tout. Mes sentiments sont dépassés par cette situation.
A bout de force, a bout de doutes. 



 

Mercredi 16 avril 2014 à 21:28

Les souvenirs d'enfants sont les plus sereins et les plus insouciants. Pour ma part les souvenirs de famille sont majeurs, mais par dessus tout, à l'heure d'aujourd'hui, tous ces souvenirs s'envolent vers toi. Ils t'accompagnent délicatement sur ce nouveau chemin et cette nouvelle vie. Tu vas retrouver les nôtres au-delà des limites de cette terre. Que cette nouvelle vie te soit tendre et apaisante. 

Repose en Paix... 

Je t'aime.

Jeudi 26 décembre 2013 à 20:13

Les déclinaisons d'une vie, c'est un peu comme les quatre saisons. Il y à des périodes belles et chaudes dans leur entièreté dans leur richesse de vie, d'hommes et de femmes, enivrantes de toutes parts car merveilleuses à vivre, l'eau pourrait devenir de la vie en bouteille qu'on résisterait à la tentation d'y tremper ses lèvres du simple fait qu'à ce moment là votre vie rayonne de simplicité et de magnificence. Le renouveau sonnerait à la porte comme un printemps se lève un matin et égaye votre journée, du neuf, des visages différents, des pensées étranges pour vous - car d'un raisonnement que vous n'adoptez pas - mais tout aussi logique et rationnelles que les vôtres.
Mais il y a aussi le déclin, la tristesse d'une feuille qui tombe, d'un jour beaucoup trop court, et de cette nuit beaucoup trop longue dans une solitude lassante et dans un deuil de soi essoufflant. Prisonnier de ces doutes, de ces questionnements qui ne sont en fait que des chagrins, mais non des chagrins dûs à l'enfer des autres, mais ceux infligés nos démons, l'enfer qui veille en chacun d'entre nous et qui cherche le moment opportun pour montrer son visage noirci par le charbon de l'enfer.
Tout ceci ne dure qu'un temps. La douceur du soleil, la froideur des glaces... cela ne dépend seulement que de nous.

Vendredi 11 octobre 2013 à 20:54

http://www.youtube.com/watch?v=l5cF5GGqVWo - Maria Callas l'Ave Maria

C’est tout de même assez impressionnant la façon dont les perceptions changent avec si peu de choses…
Quelques notes de musique qui couvre le bruit d’une ville brillante et triste, et la grande place prend une allure toute à fait différente que le regard à l’habitude de voir. Le ciel change, l’orage gronde au loin, le vent se lève, et avec toute délicatesse, malgré le peuple changeant sur cette place, on se sent seul. Seul, déconnecté de l’extérieur, tout en sachant pertinemment que nous faisons partie même de cette place ; à cet instant… - avec ces passants, et qui sont eux aussi présents sans aucun but précis. Traverser cette place pour aller d’un point A à un point B, sans s’arrêter sur ce qui peut se passer autour, les yeux baisser, les idées fixes, et le rendez-vous à ne pas louper.

Vaguant et divergeant de long en large pour en fin de compte ne rien faire de plus que si ils étaient chez eux ; tout comme moi. Malgré l’immensité même, ce monde qui n’est en fait qu’un grouillement de personnes ne sachant pas pourquoi ils tournent et virent, je me sens dans une bulle, qui au passage est des plus plaisantes.

Le vent berce la Douce Callas, le gris du ciel envahi doucement toute la luminosité de cette belle journée pour en fin de compte en créer une différente, puis il y à cet orage qui s’approche doucement – tout se rafraichi.

Les gens sont là, accompagnés, seuls, présents mais sans buts ; à déblatérer toutes sortes de banalités, ou encore à valider leur rendez-vous du lendemain. Les enfants crient, courent, jouent – et les parents suivent en donnant les limites par angoisses d’un malheur parfois impossible à éviter malgré toutes directives – heureux, et possédant encore l’insouciance de la complexité et dangerosité de la vie.

Le vent souffle et de plus en plus de fraicheur passe sous mon pull, comme si cela annonçait un déluge imminent accompagné de la résonnance du grondement venant du plus profond du ciel, comme si un déchirement, une rupture, une si grande douleur venait de survenir. Le chamboulement serait tellement atroce que la terre pourrait probablement en trembler.

Tout cela pourrait paraître rationnel si ce n’était pas la chaleur étouffante de cette journée qui provoquait ce bouleversement dans la chaleur des couleurs, l’amplification de sons et la fraicheur tombant.

De teintes en teintes… La fin de cette si belle journée sera sur un rideau de pluie.  

Samedi 20 avril 2013 à 18:31

Il y a des jours comme ça où la vie nous fait un rappel complet à la réalité. Toutes les fioritures d'une vie, tout ce qui est édulcoré vous éclate entre les mains. Les larmes et le sang de la douleur se mélange, la symbiose en paraît étrange, mais est tellement parfaite. En une infime seconde tout bascule. Le coeur s'arrête, les mots deviennent muets, les mains tremblent, tout simplement la douleur aveugle. La terre tourne de plus en plus vite, plus rien n'a de sens. A l'intérieur chaque petite partie de ce corps atteint de douleur se déchire, tombe en lambeau. La souffrance est tellement profonde que les jambes ne tiennent plus rien, la douleur arrache toute sensation humaine. Reste les tremblements, les silences, et tout les éclats d'amour partant avec lui...



Mardi 5 février 2013 à 11:05

Repos...

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