Plus rien autour de moi, simplement le néant. Le bruit n'était plus. Seul le vent parvenait à mon visage comme si le temps c'était arrêté au moment ou mon corps avait retrouver le tien. Le moment ou mon coeur s'est compressé dans ma poitrine et que mes yeux ont redécouvert les tiens. L'horloge s'était arrêtée ; 12h04. Précis, peut être. Mais c'est ce moment de réalité ou j'ai ressenti. Quelque chose, un de ces sentiments infimes, un parmi cette liste non-exhaustive à laquelle nous sommes confrontés dès que nous essayons d'amener de la vie à notre existence. Cette seconde m'a parue aussi longue que minime. Chaque moment est unique, autant que chaque aspiration qu'on veut se donner.
Des mois, des mois ensembles, tu me manques. Les débuts me manquent, ces mois où nous parlions encore.
Il paraît que l'amour - ou ce sentiment amoureux - ne fait pas tout... En effet, t'aimer ne fait pas tout. Mes sentiments sont dépassés par cette situation.
A bout de force, a bout de doutes.
Repose en Paix...
Je t'aime.
]]>Vaguant et divergeant de long en large pour en fin de compte ne rien faire de plus que si ils étaient chez eux ; tout comme moi. Malgré l’immensité même, ce monde qui n’est en fait qu’un grouillement de personnes ne sachant pas pourquoi ils tournent et virent, je me sens dans une bulle, qui au passage est des plus plaisantes.
Le vent berce la Douce Callas, le gris du ciel envahi doucement toute la luminosité de cette belle journée pour en fin de compte en créer une différente, puis il y à cet orage qui s’approche doucement – tout se rafraichi.
Les gens sont là, accompagnés, seuls, présents mais sans buts ; à déblatérer toutes sortes de banalités, ou encore à valider leur rendez-vous du lendemain. Les enfants crient, courent, jouent – et les parents suivent en donnant les limites par angoisses d’un malheur parfois impossible à éviter malgré toutes directives – heureux, et possédant encore l’insouciance de la complexité et dangerosité de la vie.
Le vent souffle et de plus en plus de fraicheur passe sous mon pull, comme si cela annonçait un déluge imminent accompagné de la résonnance du grondement venant du plus profond du ciel, comme si un déchirement, une rupture, une si grande douleur venait de survenir. Le chamboulement serait tellement atroce que la terre pourrait probablement en trembler.
Tout cela pourrait paraître rationnel si ce n’était pas la chaleur étouffante de cette journée qui provoquait ce bouleversement dans la chaleur des couleurs, l’amplification de sons et la fraicheur tombant.
De teintes en teintes… La fin de cette si belle journée sera sur un rideau de pluie.
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