En soit, je ne suis pas heureuse. Je suis juste une personne hérante. Par là, j'exprime simplement que je suis comme ces milliards que chacun de nous croise tout au long d'un voyage, d'une marche, ou simplement d'une seconde ou l'on lève les yeux de notre nombril. Je suis détruite. Je suis vide de sens, je ne sais pas à quel moment ma vie s'est arretée, a quel instant j'ai arreté de respirer. Je ne suis plus. Je suis ivre de cette douleur, ivre de ces verres vidés en une fraction de seconde, ivre de ce temps terne, lasse. Oui, je sais j'ai tenté, tenté de regarder à travers d'autres visages; j'ai gouté à d'autre amant que lui, lui qui a réussi à détruire mon âme. Lui qui a brulé mon ame, lui qui a préférer son sexe, son égoisme, son non cadre. Simplement.
Oui j'aurais préféré mourir, oui j'aurais voulu être a mon tour la plus belle des connasses égoistes. Je voyais déjà ce corps mortifié, je sentais déjà la mort envahir mes veines, envahir mon coeur, le rythme d'un coeur seul alors qu'il ne battait meme pas pour ma vie. Je n'avais plus de raison de lutter, puisque à dire vrai, ma vie n'était qu'une putain de procuration. Une procuration donnant l'occasion d'être une serpilière dont on se sert pour faire le ménage. Ou alors, tout en restant dans une délicatesse vulgaire; une chose  qu'on baise dans des pulsions animales parce que la baise avec moi ne devait pas être si mauvaise. Tant bien que je devais pas si mal sucé puisqu'il a faillit en redemandé après m'avoir gentillement remercier de l'avoir sortie de la merde en me poussant vers la porte. En soit, il m'a poussée dans le vide, mais le premier étage n'a pas voulu de ma mort. Du moins, la culpabilité n'étouffe pas. Je te hais. Je te hais tellement, par tout les pores de ma peau. L'idée de ta pénétration me révulse, l'idée de ton plaisir me donne envie de vomir, l'idée de mon désir de toi me donne envie de creuver. Ô mon doux Connard, je dégueule ton hypocrisie. Et par dessus ton j'encule ton amour.
Ta vie va redevenir la même puisque tu n'as aucune once de lucidité, et que tu détruis tout. Tu es simplement un putain d'impuissant, menteur, égoiste. Même te nommer monsieur te donne l'importance que tu n'as pas. tu n'es rien d'un homme, tu n'es qu'une rave; un loque humaine qui préfére prendre un chemin de simplicité, plutot que d'affronter les choses. Les privations te font peur, simplement car tu es un enfant qui se prend  pour un adulte. En fin de compte tu n'as rien. Et tu as perdu ta porte de survis. Connard finit.